Un article sur le gold farming dans le journal Le Figaro
Faz m'a envoyé un petit mail pour m'avertir de la présence, sur le site du journal Le Figaro, d'un article dédié aux gold farmers. Celui-ci n'apporte rien de bien nouveau, mais si le sujet est quelque chose d'inconnu pour vous, vous pouvez toujours y jeter un oeil afin de vous tenir au courant d'un fléau qui a envahi la quasi-totalité des MMO du marché.
Plus connu sous le nom de «gold farming», le procédé -contraire aux licences des éditeurs-, n'est pas nouveau. Il s'est développé dans le courant des années 2000, avec l'essor des jeux vidéo en ligne massivement multijoueur. Parmi les plus connus: le jeu d'inspiration médiéval Everquest, le simulateur spatial Eve Online... Et bien sûr le blockbuster du moment, World of Warcraft. Edité par Blizzard Entertainment en 2004, il réunit à ce jour pas moins de 11,4 millions de joueurs à travers le monde. Et autant d'avatars, alter ego virtuels, qui ferraillent, lancent des sorts et commercent dans un univers imaginaire de donjons et dragons. Tous cherchent à monter en puissance. Pour sauter les étapes, ou simplement par manque de temps, certains sont prêts à la monnayer. Là interviennent les «gold farmers», organisés en groupes de joueurs «professionnels». D'après un rapport de la Banque mondiale publié en avril, ils seraient environ 100.000 à vivre de cette activité, dont le gros des troupes (80%) est basé en Chine. Malgré leurs efforts, les éditeurs de jeux vidéo peinent à lutter contre cette pratique.