Patch 8.2.5 : Partez à la recherche d'Irion dans un long voyage au travers Azeroth

JudgeHype | 06/08/2019 à 14h09 - 10

Dans le patch 8.2.5, vous participerez à une suite de quêtes mettant en scène Irion, un personnage que vous êtes nombreux à apprécier et qui pourrait être un atout dans le combat face à N'Zoth.

Je vais prendre le point de vue de la Horde, mais l'Alliance a évidemment une version similaire de l'histoire. Tout au long de votre périple, vous récupérerez environ 1250 points de réputation envers les Champions d'Azeroth, mais aussi plusieurs milliers de points de puissance prodigieuse pour votre Coeur d'Azeroth.


Attention, cet article contient des spoilers


1. N'Zoth frappe au coeur de la Chambre

Tout démarre avec un PNJ à Daza'alor (Grand bazar, près du fly), où un Gardien terrestre vous prévient que Corne d'Ébène est la proie des murmures de N'Zoth. Lors de votre arrivée, Kalecgos vous explique qu'il ne s'attendait pas à ce que le Dieu Très Ancien soit capable de frapper en plein coeur de la chambre, et qu'il faut intervenir au plus vite pour contrecarrer ses plans.

Kalecgos va vous demander de trouver Irion, un personnage qui, s'il ne l'apprécie que moyennement, a suffisamment étudié les Dieux Très Anciens que pour être parvenu à résister à leur influence. Pendant ce temps, D.A.M.E. va tenter de stabiliser Corne-d'Ébène pour éviter qu'il succombe aux pensées que lui envoie N'Zoth.

C'est parti pour un long voyage.


2. Retour en Pandarie

Cela fait sans doute un moment que vous n'avez pas pris la direction de la Pandarie. Et bien ce sera l'occasion de revenir sur ce continent si agréable à parcourir, et qui rappellera sans doute de très bons souvenirs à plusieurs d'entre-vous. Irion a été aperçu dans la Taverne dans les Brumes, et c'est donc à cet endroit que vous allez vous rendre.

Vous entrez dans la taverne et vous adressez à Gauche, garde du corps de la griffe noire. L'Orc n'en sait guère plus que vous et Irion n'a pas été vu depuis un moment. Toujours est-il qu'elle a un message à vous délivrer, mais auparavant, elle vous demande de zigouiller six Observateurs de N'Zoth, situé à deux pas en sortant de la taverne. Rien de bien difficile, ces gros yeux ne sont pas en mesure de vous faire beaucoup de mal. 


Une fois les observateurs tués, le PNJ vous remet la Page de journal déchirée n°7, dont le contenu est le suivant:

Comme je le soupçonnais, rares sont les archives des Shen'dralar à avoir survécu à leur fuite d'Eldre'Thalas. Pour autant, les ouvrages qu'ils laissent derrière eux en fuyant les déprédation de la Horde contenaient des bribes d'informations intéressantes.

Les références aux Dieux très anciens restent vagues et indirectes, cantonnées à de brèves parenthèses archéologiques évoquant une époque antérieure à la Fracture. En dépit de leur expertise en matière d'arts arcaniques, les Shen'dralar eux-mêmes ne réussirent pas à élucider totalement les subtilités de la magie occulte de l'Empire noir.

Cela étant dit, une poignée d'entre eux étudia le Vide, et les leçons qu'ils en tirèrent laissent entrevoir la possibilité de retourner son propre pouvoir contre N'Zoth.

Même laissée à l'abandon, l'organisation méticuleuse de la bibliothèque reste impressionnante. Dommage que les aléas de l'histoire n'aient pas épargné ce trésor inestimable...

La disparition de tant de connaissances est fort regrettable. Les Shen'dralar ont oeuvré sans relâche pour accumuler les libram qui garnissaient jadis leurs rayonnages, tout cela pour que la plupart finissent consumés par les flammes des combats.

Mais telle est la nature de la guerre, n'est-ce pas ? Il est bien rare qu'un conflit consacre les intentions premières de ses instigateurs, et jamais il ne prend fin sans laisser derrière lui un sillage incommensurable de chaos et de dévastation... tout particulièrement lorsque la Horde et l'Alliance sont parties prenantes. Peut-on affirmer, sans crainte de se tromper, que la victoire vaut le prix que l'on doit payer pour l'obtenir ? 

Peut-être est-ce le cas, en de rares occasions. Mais ce verdict n'est pas aussi systématique que je le croyais autrefois.


3. Le Mont Rochenoire

Le PNJ vous envoie ensuite à la Descente de l'Aile Noire, sur la terrasse accessible depuis l'extérieur dans les Steppes Ardentes. Dès votre arrivée, vous constatez qu'un Gardien de la griffe noire, serviteur d'Irion, est aux prises avec plusieurs ennemis sous les ordres de N'Zoth.

Votre objectif est tout simplement de les tuer pour libérer le gardien, qui vous remet alors la Page de journal déchirée n°16. Voici ce qu'elle contient:

Malgré tout le temps que j'ai passé en Pandarie, ce n'est que très récemment que j'ai fait la connaissance des chroniqueurs. L'immense bagage intellectuel est tout bonnement prodigieux. Le chroniqueur Cho m'a beaucoup appris sur les légendes de l'Empire noir. Il lui arrive de se montrer... disons... particulièrement bavard, par moment, mais la sagesse qu'il peut impartir à qui a la patience de l'écouter est proprement inestimable.

Les Pandashan, en revanche, n'ont guère de temps à consacrer aux conversations n'ayant pas directement trait à la défense des Pandarens. Leurs érudits omnias ont accumulé des siècles d'expérience pratique en combattant les forces occultes des sha sans pour autant succomber à leur influence. Or, les sha étant issus de l'essence d'Y'Shaarj, les principes sous-jacents de leurs techniques pourraient s'avérer efficaces pour résister aux murmures des Dieux très anciens.

Force m'est de constater que j'ai ressenti avec les Pandashan une affinité à laquelle je ne m'attendais pas. Les Pandarens n'ayant pas d'armée de métier, les Pandashan constituent leur seule et unique défense contre les mantides et les sha.

S'ils ont tous suivi une formation intensive visant à se détacher de leurs émotions, ils portent sur leur visage les stigmates d'une solitude que je ne connais que trop bien. Ce n'est pas une tâche facile de se dresser tel le dernier rempart contre les ténèbres pour que les autres puissent s'épanouir dans la Lumière. 

Pourtant, il faut bien que quelqu'un assume cette responsabilité. Et quand par malheur elle vous échoit, on ne peut guère se permettre de faillir à son devoir.


4. Karazhan et ce bon vieux Medivh

Direction le sud, où vous devez vous rendre à Karazhan dans le Défilé de Deuillevent. Là encore, vous espérer y retrouver Irion, mais comme vous l'avez déjà deviné, le monsieur sait se faire discret. 

Lorsque vous arrivez gisent au sol plusieurs PNJ, tant ceux du Prince Noir que ceux de N'Zoth. Nul doute qu'un combat a eu lieu ici et sur le cadavre d'un des personnages, vous récupérez la Page de journal déchirée n°25, dont voici le contenu:

Rares sont les mystères qui m'intriguent davantage que les connaissances perdues et les technologies que nous ont léguées les Titans. Le zèle avec lequel j'ai cherché à élucider leurs secrets par le passé confinait sans doute à l'excès, mais c'est une quête qu'il faut à tout prix poursuivre. Je sais de source sûre que la forge des Origines est la clé qui permettra de vaincre définitivement les Dieux très anciens, même si j'ignore encore comment procéder.

J'espérais trouver des réponses dans le caveau d'Archavon, mais, s'il recelait effectivement de nombreux documents à étudier, les géants qui y ont élu domicile m'ont réservé un accueil des plus... mitigés. On ne peut guère le leur reprocher, quand on sait comment se sont déroulés leurs précédents contacts avec les "visiteurs" de l'Alliance et de la Horde.

C'est étrange de penser à la façon dont ces événements ont précédé ma propre éclosion. Pendant que je sonde les profondeurs de connaissances ancestrales, d'autres traversent des crises que je ne connaîtrai jamais qu'à travers les chroniques historiques. Il y a forcément quelqu'un sur Azeroth qui possède les facultés dont j'ai besoin, et peut-être serait-il temps de me lancer à sa recherche.

Quel dommage que les Aspects d'autrefois soient si réticents à m'accorder leur confiance ! Malgré toute l'étendue de mes recherches en la matière, leur savoir sur les ouvrages des Titans surpasse encore sûrement le mien. Mais étant donné le lourd passé de mon vol draconique... d'Aile de mort, Onyxia, Nefarian... et moi-même... je ne peux guère leur en vouloir, à eux non plus.


Votre objectif est maintenant de pénétrer dans les Catacombes de Karazhan pour chercher un remède pour Corne-d'Ébène. Dans la pratique, cela va se traduire par le zigouillage en règle de plusieurs ennemis, tout en effectuant les actions suivantes:

  1. Inspecter un rouleau d'étoffe brodée
  2. Inspecter Les secrets des Dieux très anciens
  3. Inspecter la Page du journal d'Irion
  4. Tuer X'korr l'Impérieux


Vous effectuerez ces actions dans l'ordre indiqué, et une nouvelle fois, vous serez bon pour un peu de lecture avec la Page de journal déchirée n°58 :

Il m'est impossible de contempler Karazhan sans songer à la funeste histoire de son maître. Conformément aux prérogatives associées à son titre, le dernier gardien de Tirisfal avait amassé une vaste collection de documents et d'artéfacts propre à éclipser jusqu'à celle du Kirin Tor.

Les connaissances entreposées dans la bibliothèque de la tour m'ont permis d'atteindre un tournant dans mes recherches : j'ai mis au point un tonique dont l'absorption purifie une petite quantité de la corruption des Dieux très anciens tout en réduisant leurs murmures au silence. Ce n'est là qu'une première étape sur le chemin de la victoire définitive, mais il y a déjà lieu de s'en réjouir.

Si je savais que Karazhan me réservait des leçons édifiantes, je ne m'attendais pas à ce que l'esprit errant de Medivh me dispense de ses lumières. Lorsqu'il m'a raconté son combat sous l'influence de Sargeras alors que le Titan noir corrompait son âme de l'intérieur, je me suis demandé si Neltharion avait lui aussi nourri des pensées similaires lors de sa descente dans les abîmes de la folie.

Mais Medivh a également évoqué le retour de son esprit dans le royaume des mortels, et la façon dont il a guidé les champions d'Azeroth dans leur lutte contre les forces à l'origine de sa corruption. À ce propos, il a dit quelque chose qui me donne aujourd'hui encore matière à réfléchir : "je ne pourrai jamais revenir sur mes actes passés, mais je peux toujours laisser derrière moi un nouvel héritage". 

Un nouvel héritage. Peut-être est-ce là ce que je recherche vraiment. Un moyen de racheter les erreurs de mon père... et les miennes. Un legs digne de la charge sacrée initialement dévolue au Vol draconique noir : la défense d'Azeroth. La fin des Dieux très anciens.

J'espère que ces pages vous auront été utiles, et que mes agents n'auront pas perdu leur temps en vous les transmettant comme je leur ai ordonné. Soyez assuré que le moment venu, vous pourrez compter sur mon soutien dans la lutte contre N'Zoth... Lors de la véritable bataille pour Azeroth.

Une dernière requête, avant de vous laisser : brûlez ce journal. Il est temps que mes actes parlent pour moi.


5. Retour à la Chambre du Coeur

Une fois X'korr l'Impérieux tué, vous trouverez sur une table une Potion de clarté mentale, située juste à côté d'une note griffonnée à la hâte. Il s'agit d'une potion à administrer au plus vite à Corne-d'Ébène pour le libérer des murmures des Dieux très anciens.

Heureusement, vous n'avez pas à revenir à la chambre par vos propres moyens. Un portail vous permet de rapidement y revenir, directement depuis Karazhan.

Une fois auprès de Corne-d'Ébène, utilisez la potion puis écoutez le discours des PNJ. Magni vous explique alors que même si Irion ne souhaite pas être retrouvé, ses connaissance sont cruciales pour la survie d'Azeroth, et qu'il va se charger lui-même se le dénicher...

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