Fan art : Thrall, une perpétuelle source d'inspiration pour les artistes

Nous sommes toujours ravis d'être le relais entre les artistes tirant leur inspiration des jeux Blizzard et vous, notre communauté. Aujourdh'ui, nous avons été contacté par Etienne pour mettre en avant sa création.

Alors que ce fan art dédié à Thrall peut prendre quelques libertés, j'ai demandé à Etienne s'il était d'accord de nous en dire davantage sur la manière dont il s'y est pris pour le réaliser, ce qu'il a tout de suite accepté. Je lui laisse donc le soin de vous expliquer plus en détails cette interprétation ce qui vous permettra d'en découvrir un peu plus sur la manière dont ce type d'oeuvre prend forme.

L'idée de la posture m'est d'abord venue sur papier, je trouve ça toujours plus chouette de faire quelques recherches sur ce support, même s'il n'y a pas de Ctrl+z à l'infini. Ça me force quelque part à être précis dans mes idées. Une fois l'ébauche rapidement posée, je suis passé sous Photoshop juste avec le dessin sur un coin de table à côté de mon PC . 

J'ai décidé d'utiliser un autre dessin (Strange shelter) comme base mais depuis une version plus soft en terme de détails, l'ambiance me plaisait en effet beaucoup et ça collait potentiellement avec ce que j'avais en tête. J'ai rogné un peu tout ça pour que la compo convienne, puis j'ai agrandi et remplacé petit à petit l'environnement par un décor plus à base de feu et de lave, sans réelle référence précise à un lieu de WoW. 

J'ai ensuite ajouté petit à petit des détails qui rendent le lieu plus intéressant. À la base, il n'y avait que deux ou trois piliers et des coulées de lave, les cristaux et les autres sortes de bâtiments sont venus bien après. Une fois le tout posé, j'ai fait plusieurs ajustements colorimétriques, à coup de courbes de transfert de dégradé (gradient ramp) pour la plupart, et de très très légers niveaux car ça compresse les valeurs de l'image (comprenez par valeurs la gamme de gris disponible si l'on fait abstraction des teintes/saturations). On perd alors en détails donc faut y aller plutôt doucement, l'idée étant de ramener le plus souvent du contraste sur un premier jet trop timide. 

La courbe de transfert de dégradé me sert à retaper grosso-modo l'ambiance du premier plan/arrière plan, certaines intensités comme celle de l'éclair, et ajuster les couleurs de manière plus globale sur toute l'image. C'est un détail mais souvent on peut se retrouver avec une partie de l'image dont la couleur ne fonctionne pas avec le reste, parce-que trop claire, trop saturée, trop froide...et ça aide à régler ce genre de souci. Au moment de ces différents ajustement, on peut notamment tester d'autres jeux de couleurs (voir ce que donneraient des éclairs verts par exemple), le but c'est d'aller chercher quelque chose qui séduit un peu plus l’œil à chaque test ;)