Déblocage et récompenses de la quête Éredar man'ari sur Argus

Velen : Hatuun, je suis ravi de vous voir en pleine forme. J'étais inquiet que...

Hatuun : J'ai noué une alliance. Venez, je vais faire les présentations. Économisez votre salive, je ne vous ai pas fait venir ici pour des amabilités.

Velen : Ce serait un honneur de rencontrer votre allié. De qui s'agit-il ?

Inconnu : C'est moi.

Velen : Vous vous êtes allié à la Légion ? Je vous aurais apporté toute l'aide qu'ils pouvaient vous offrir ! 

Hatuun : Je m'attendais à de telles accusations. Même après avoir fui Argus, sans jamais revenir aider ceux que vous aviez abandonné, vous voulez m'accuser de...

Arzal'kal : Je vous en prie, écoutez-moi. J'ai... J'ai tout risqué afin de pouvoir vous parler.

Hatuun : Parlez-lui, "prophète".

Arzal'kal : Je... suis conscient de la façon dont cela peut paraître, prophète. J'essaierai d'être concis. Je croyais en Kil'jaeden et Archimonde. Leurs promesses de prospérité pour les nôtres. Comment pourrais-je ne pas y croire ? Ainsi, lorsqu'ils ont exigé que nous payions le prix de la Légion, je leur ai fait confiance. Comme nous tous. Mais je n'aurais jamais imaginé que le prix se paie en millénaires de cendres et d'effusions de sang.

Velen : Et pourtant, vous avez payé.

Arzal'kal : Oui. Kil'jaeden a un don pour envahir l'esprit. Il avait conscience de tous nos doutes. Le doute était une trahison, à ses yeux. Et comme vous le savez, la trahison était une condamnation à mort. Et je craignais la mort plus que le prix de mon péché. Au final, certains d'entre nous ont fui la Légion. Mais le mal était déjà fait.

Velen : Que comptez-vous faire, à présent, Arzal'kal ?

Arzal'kal : Je désire montrer que je ne suis plus un lâche. Je ne peux effacer mes erreurs, mais je donnerai tout ce que j'ai pour essayer. 

Velen : Très bien. Si cela peut soulager votre douleur, faites.

Velen : C'est impossible... et pourtant, je le vois. Un éclat du cristal d'Ata'mal. Étoile brillante, tel était son nom. J'ai perdu ce fragment sur Draenor, il fut capturé par des Orcs. Je le pensais disparu à jamais.

Arzal'kal : Presque. Quand les Orcs s'en sont débarrassé après leur corruption, Kil'jaeden l'a récupéré pour la Légion. Beaucoup s'en sont emparés depuis la mort du Trompeur. Mais je ne pouvais pas le laisser entre leurs mains tachées de sang. J'étais prêt à mourir pour cela. J'ai cherché les Krokuls, puis j'ai cherché à vous contacter.

Velen : Je n'ai pas les mots pour exprimer ma gratitude.

Arzal'kal : Je ne mérite pas votre gratitude. J'aurais dû le faire plus tôt.

Velen : Je comprends. Moi aussi, j'ai été contraint de prendre des décisions difficiles. À Érédath et Shattrath. Le pardon n'est cependant pas facilement accordé. Trop de gens ont souffert.

Arzal'kal : Je n'attends aucun pardon. Je ne peux être pardonné. Pas même au cours d'un millier de vies. Mais si cette âme difforme peut encore faire le bien, j'accomplirai mon devoir.

Velen : D'autres se sont avérés plus forts que les ténèbres. Les orcs, les chevaliers de la mort, les Illidari... Il nous reste peut être une issue. Je voudrais discuter de beaucoup de choses avec vous, Arzal'kal, et avec ceux qui partagent vos convictions.

Arzal'kal : S'il vous plaît, appelez-moi... Arzaal. Si je peux revenir, j'aimerais que ce soit avec le nom que j'avais quand je suis parti.

Velen : Très bien. Venez, Arzaal. Hatuun, réfléchissez à ma proposition.

Hatuun : Je... je ne m'attendais pas à ce que Velen réagisse ainsi. Il n'avait pas à le faire. Peut-être les choses ont-elles changé. Peut-être avons-nous changé, nous aussi. Je vais... Je vais m'autoriser à garder espoir. Avant de partir, allez voir Gaal, notre forgeron. Nous avons quelques objets de valeur si vous disposez de ressources à échanger.