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Ma Mort

Par Bligzar

Ma Mort

Prélude

Tout commence par une fin. La naissance commence par la fin de la gestation, la fonte pas la fin de la glaciation, la mort par celle de la vie. Mon histoire commence par la fin de ma vie. Ma mort.

La mort, quoi de plus banal ? Tout ce qui vit meurt tôt ou tard. La raison pour laquelle elle impressionnent tant ceux qui ne l'ont pas encore vécu c'est l'ignorance. Ne pas savoir ce qui nous attend. Telle est la véritable peur des hommes. C'est pathétique. Les hommes ont l'habitude de vivre une vie toute tracée, sans la moindre embûche ou surprise.ils ont peur de la fin, la fin du confort pour le commencement de l'aventure. Quoi de plus excitant que de mourir ? Un territoire dans lequel vous êtes le seul à pouvoir explorer librement, un territoire sans lois, sans aucune ressemblance avec la vie car ils sont toutes deux coupé l'un de l'autre. Voilà comment j'apercevais la mort avant l'arrivée du fléau.



Le début de la fin

Le fléau ruinait le seul instant valant véritablement d'être vécu à des milliers d'âmes et ce pour la domination du territoire vivant, il transforma la mort en servitude. Le maître du fléau était un de ces "semi-mort" qui croyait en la perte de la vie et non en le gain de la mort. Il chercha sans relâche et trouva l'issu du royaume des mort. Il pu retourner en territoire vivant avec un âme purifiée. Quelle catastrophe, il avait le pouvoir de préparer les gens à la mort et ainsi ruiner la raison d'être de la mort. Heureusement, cette âme sans scrupule avait une soif de pouvoir inétanchable. Par cette soif, il se laissa guidé à la recherche d'un corps à possédé. Comme il en était la norme au royaume vivant des homme, il trouva sans encombre un corps lui convenant, celui du jeune prince Arthas.

Le stratagème qu'il utilisa pour rendre la possession plus aisée du corps d'Arthas fut judicieux. En affaiblissant l'âme pas le désire de vengeance, il rendait le corps plus vulnérable aux attaques spirituelles. En soustrayant l'âme d'Arthas de son corps il le tua mais en lui en inculpant la sienne lui redonna la vie. Comme la logique le veut, le prince devint mort-vivant. La cohabitation du monde des morts à celui des vivant et la destruction de la merveille qu'est la mort commençaient.



Ma mort

Je me souvient de la sensation que me procura la mort. Je me suis rendu compte que les guerriers mourant sur le champs de batailles en hurlant, hurlent de peur et non de douleur car la mort n'est que la sortie de l'âme de son corps matériel. C'est étrange, ce n'est plus d'avoir cinq sens, c'est n'en avoir qu'un. La conscience. C'est d'être conscient de tout ce qui se passe, de prendre conscience des choses différemment. Dans la vie, un coupure nous fait souffrir, on ressent la douleur à travers notre chair et notre sang. Dans la mort c'est seulement savoir que l'ont souffre sans ressentir la moindre douleur.

Tout c'est passé si lentement. J'était cloîtré dans mon armure protégeant mon corps tout entier, de la plante des pieds au cuir crânien sans la moindre faille. Le capitaine m'avait prévenu de l'arrivée prochaine du prince. Je devait protéger personnellement le roi au cas d'un attaque criminelle. Étant le soldat le plus expérimenté en me plaça directement aux côtés du roi qui attendait fébrilement son fils. Les heures passèrent, quand enfin, les portes s'ouvrirent, nous pûmes entendre les cri poussé par les citoyens de Stormwind. Le soleil aveuglant nous empêchait cependant de voir instantanément le prince. Mon esprit se troubla, je ne rêvait pas pourtant, sa chevelure autrefois dorée était blanche. Comment était-ce possible ? Nous tous furent ébranlé de voir le jeune prince avec une chevelure argentée, tous sauf le roi qui lui était trop ému de voir revenir son fils après un si longue croisade contre le fléau. Dans le chaos spirituel que nous créa Arthas, nous ne le vîmes pas dégainer son épée. Il marchait en direction de son père épée à la main sans que nous ne bougions. Soudain, un éclair traversa mon esprit. Il allait tuer son père. Me ruant sur lui épée et bouclier à la main, je tenta de lui assener un coup ,mais son bras plus rapide que les miens enfonça son épée dans mon ventre. Je perçu d'abord le froid surnaturel de sa lame. Ensuite, tout devint très distinct, je senti sa lame ressortir de mon corps pour aller se planter dans celui de mes camarades. Je sentis le sang refroidi par son épée couler hors de mon corps. Il s'approcha de son père, son visage exprimait une peur, une réversion envers son fils. Celui-ci ne s'en préoccupait gère, ce qu'il voulait, c'était la couronne , il trancha la gorge de son père d'un coup sec.



Le premier réveil

Plus rien ensuite, plus rien durant ce qui me semblait être des années. Ma pensée se changea, je cru alors que la mort était une fin définitive. Le temps passa. Toujours plus d'attente. Le temps passa. À un moment où je cru devoir détruire mon âme, une sensation se fut ressentir. Toutes mes pensées se transformèrent. Je me dis alors que la mort n'est pas une fin absolu, je venais de prendre conscience d'un... d'un mouvement. Je sentais des créatures dévorant mon corps, la douleur revint. Il était impossible que je sois en vie, pas après ça. J'essayais de me mouvoir, mes muscles se tendaient. Impossible, j'était vivant. Mais j'avais aussi conscience que j'était mort. Une âme inconnu m'envoyais un message, je ne peux dire exactement ce qu'il disait car les âmes se comprennent directement. L'épée qui m'avait tuer était Frostmourne. Une arme maudite emprisonnant l'âme des morts dans leur corps. Je compris ce que je devenais. J'étais un de ces morts doté de vie qui agissaient sous les ordres du roi liche. Prenant conscience de cet état, je pu recommencer à contrôler mon corps. Je me releva et je vis. J'étais dans une crypte. Je m'examina afin de savoir quel fut ma métamorphose. Ma peau avait pourri, elle était percé de minuscules trous. Les muscle de mes bras et de mes jambes étaient presque tous à découvert. J'étais réellement un mort-vivant.



Vengeance

Une rage incontrôlable m'envahit, perdant momentanément le contrôle, je détruisis 3 corps entreposés dans la cryptes. Ma mort entamée, je pu sentir leurs âmes quitter ces capsules de chair. Un rage encore plus grande me pris mais à l'instant où j'allais la faire éclater, une force spirituelle me maîtrisa. Me mouvements m'étaient ordonnés, je quittais la crypte. En sortant, je pu voir des milliers de cadavres ambulants. bougeant vraisemblablement contre leur gré, l'armée de morts avançait vers le nord. Pourtant, le large n'était pas très loin. À cette instant, une voix parla, mais les sons ne provenaient pas d'une bouche mais d'une âme, directement d'une âme qui se devait de parler pour se faire comprendre. Un son surnaturel, se fit entendre parmi les rangs de cadavres pourrissants. Tous comprirent que le roi liche les a sauvé de la mort...(Sauvé de la mort, il faudrait d'abord qu'il ai connu ce quelle est pour pouvoir affirmer qu'il nus a sauver de la mort.)... et que pour le remercier de cette générosité sans borne ils devaient se battre pour sa cause au risque de mourir une deuxième fois.

C'en était assez, je me décida à aller moi-même tuer ce roi liche pour m'avoir empêcher de connaître la mort, la vrai. Je me décida à aller moi même lui montrer ce qu'est la véritable mort.

La masse de chair en putréfaction avançait à vive allure. Quand il n'est pas nécessaire de s'arrêter pour dormir ou pour se nourrir c'est d'autant plus logique que le voyage se fait rapidement.

Peu à peu, durant le voyage, je sentait la force qui me contrôlait s'affaiblir. Je pus alors me faufiler entre mes camarades décédés. Me dirigeant vers le nord-est pour me faire repérer moins aisément que si je m'orientais directement vers l'est, je parvint enfin hors des rangs de cette colossale armée de cadavres. Tout juste sortis, j'aperçut un campement humain désert, ils ont du s'enfuir en sentant vibrer le sol sous les pas morts-vivants. Le feu fumait toujours et chacun n'était pas parti avec l'intégralité de son équipement de combat. Je pus alors me trouver un épée ainsi qu'une légère armure de cuir. Ce n'est pas très résistant mais c'est toujours mieux que du tissu de lin en lambeau. Je trouva également un sac contenant des bandages, trois torches, du silex et un briquet en amadou.

Mon lien avec mon créateur me permis de savoir sa position. Il siège à Northrend, au sommet de la tour de glace. Sachant que c'est son poste de pouvoir, il ne sera pas facile d'accès mais mon état de mort-vivant devrait m'aider à passer.



Cheminement vers la mort

Marcher vers le nord. Durant mon trajet, je me mis à penser. Pourquoi avoir choisi Northrend alors qu'une grande partie de l'Azeroth ainsi que du Kalimdor est sous son contrôle. Selon moi, Il a choisi le Northrend pour 2 raisons. La première serait que puisqu'il n'a pas connu en entier la mort, il l'associe au froid car à l'absence de ce qu'il a connu de son vivant, le confort, la chaleur. ensuite, le Nord est le sommet du monde. Par ce fait, il trône sur le monde en entier. Mes réflexions furent interrompues par mon arrivée à la mer du nord. Celle qui sépare l'Azeroth a Northrend. Du coup, je fus stupéfait à quel point les morts sont endurants ou bien est-ce seulement qu'il ne peuvent se fatiguer. Je décida de mettre à l'épreuve tout de suite cette nouvelle découverte. Je m'immergea à l'instant dans l'eau glacée de la mer. Aucune sensation ne se fit ressentir dans ma peau morte. Priant de tout mon cadavre que la fatigue ne puisse me gagner, je m'élance dans l'eau en direction du nord.



Toujours plus haut vers la mort

Celons mes estimations, la traversée dura trois jours. Trois jours où mes muscles désagrégés durent se contracter afin de permettre à ma carcasse de tuer ou d'être tuer. Perdu dans mes pensées, mon crâne heurta un morceau de glace. Immédiatement, je sus que j'avais atteint me destination. Élevant mon regard sans vie je perçu à travers la tempête qui faisait rage la tour de glace. J'avais réussi à me rendre sur Northrend par mes propre moyens. Sortant de l'eau glaciale, j'avançais. Toujours vers l'immense tour de glace, j'avançais. Les armée de morts sur le continent froid me laissaient passer. Ils devaient me prendre par un de ces étourdis qui serait tombé du bateau lors de l'arrimage. Toujours est il que je pu passer sans problème jusqu'à l'escalier. Un escalier de trois mètre de large me faisait face. Trois mètre de large sur au quelques milliers de long. Je du monter, toujours monter. Jusqu'à ce que j'aperçoive...



Arthas

Devant moi se tenait assis sur son trône de glace Arthas. S'il restait du sang dans mon système, il bouillonna de rage en voyant celui qui m'a tuer et m'a emprisonner dans une enveloppe matérielle en décomposition. Dans la seconde où je reconnu le prince, je décida de charger. Au diable les technique de diversion apprise durant ma première vie ma rage et mon endurance remplaceront les techniques.

Le froid rendait ma lame cassante et plus fragile. Ma colère m'aveuglait et Me,m'empêcha de penser aux conditions climatique. Mon premier coup fut trop puissant et la lame ne supporta pas. Des milliers de fragments de fer partirent dans la tempête. Le roi liche Arthas pour sa part n'avait pas encore bouger. il me regarda et me dis.

Arthas - Personne ne peut me défier sans en payer le prix.

Un long moment passa avant que le roi liche ne décide de se lever.

Arthas - Ta fin est proche.

Bligzar - Ma fin ? Non. Le début.

La lame du maître du monde s'abattit sur mon crâne et me coupa en deux. Me tuant de nouveau avec Frostmourne, Arthas me délivra de ma prison de chair.



Enfin, la véritable mort

La mort après la mort, comme c'est jouissif. Ici sont les derniers mots que je pourrai vous faire parvenir avant de me lancer enfin dans cette nouvelle aventure. Aujourd'hui je sais que tuer est un mal car nous récompensons injustement ceux qui n'ont pas nécessairement eu peur de leur propre mort. J'ai tuer trop de corps qui auraient du abriter une âme beaucoup plus longtemps. Mais j'ai tout de même la chance de finalement mourir.

Sachez que tout ce que l'on a appris dans la vie est complètement inutile dans la mort. Durant un temps fou, je me suis entraîner à me battre. Dans la vie, j'ai pu tuer de douleur, mais dans la mort à quoi servirait d'attaquer une âme dans le but de la faire souffrir en sachant qu'elle n'a que conscience de sa douleur? J'ai appris à marcher, dans la vie c'est tout simplement primordial, mais dans la mort, il suffit de... se déplacer. Dans la vie, j'ai appris une tonne de connaissance, dans la mort, un autre monde s'est ouvert, à quoi bon savoir des choses du territoire vivant si tout est différent.



Épilogue

Je perçois déjà là fin de la mort. Je n'y suis pas, j'ai encore un mort à vivre mais j'en suis conscient comme je suis conscient de votre avidité de découvrir la suite. Je n'ai aucune information de cette nouvelle fin, la fin de la mort. Je veux vous quitter et vous laisser sur votre faim. J'ai envi de découvrir seul ce qu'il y a derrière la mort et je ne vous y préparai pas comme je l'ai fait et n'aurais pas du le faire avec la mort. Je vous laisse vivre la mort comme vous avez vécu la vie et comme vous ne vivrai jamais la mort car vous lisez ces lignes. Je vous dis âmes vivantes du moment, bonne mort et n'y soyez pas préparés, vous le regretteriez.
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