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Les Contes de Fablenoire

Par Leonic
Les autres histoires de l'auteur

Prologue

Le banni

Le berger des Démons

L'histoire du chasseur de Lunes

Le cours des choses

Le Centaure et le Chevalier

Le golem seul

L'invocateur et la déesse Amura

Tyriel sans ombres / L'ombre de Tyriel

Mais quel est ton point faible, paladin ?

Le Druide Corbeau

Lors de ma fuite après la chute de Nerh'Zul, je dû vagabonder dans les ruines de se qui restaient de l'Empire du Fléau... Des villages de toutes les civilisations possibles étaient tombés sous le joug du roi Liche...

Je m'aventura dans les restes d'un village elfe abandonné. Je trouva refuge dans une vieille bibliothèque pour y passer la nuit. En regardant autour de moi, je pus constater ce qui restait de la littérature elfe. On y trouvait des récits d'historiens, des livres de magies... Mais LE livre qui attira mon intention était très épais et s'intitulait "Contes de Fablenoire".

Fablenoire, selon un des livres d'historiens contenus dans cette même bibliothèque, était un "révolutionnaire inactif". Il ne participait à aucune action de révolution : il les créait ! Il racontait des histoires, mettait en scène des personnages en situation... Et à partir de cela, il délivrait un message aux siens.

Ce livre est le seul que j'emmena avec moi jusqu'à ma demeure actuelle. Je me suis, depuis peu, attelé à le traduire dans notre langue.

La traduction de l'Elfique vers notre langue à suscitée certaines complications car, les expressions n'étant pas les mêmes, des sens cachés se retrouvent complètement effacés une fois traduit... De plus, le contexte n'étant plus le même, beaucoup de rapprochements à l'actualité de l'époque de Fablenoire nous échappent...

Mais malgré cela, je continu de traduire les "Contes de Fablenoire" dans l'espoir que quelqu'un s'intéresse à ces récits d'une autre époque...
Il y a fort longtemps, un Elfe du nom de Jyroel était promu à devenir un très grand chef. Il devait suivre les traces de son père, du père de son père et du père du père de son père... Dans la communauté qui l'entourait, tout le monde était confiant de sa réussite future. Jyroel avait tout pour réussir... Fort réjoui de son avenir, Jyroel était aussi follement épris des beaux yeux de Sybil. Malheureusement pour lui, en plus d'être amoureuse de quelqu'un d'autre, Sybil était sa soeur !

Et lors des noces de Sybil avec son amour, Jyroel qui était devenu chef de la communauté se devait de suivre le rituel des noces et de souhaiter tous ses voeux de bonheur au jeune couple. Mais consumé par la rage et la jalousie qui brûlait en lui, Jyroel ne pu que se forcer à sourire aux mariés : il venait de perdre son amour !

Le soir de leurs noces, Sybil et son mari goûtaient aux plaisirs de la chair, lorsque Jyroel les yeux enflammés apparu, trancha la gorge du jeune marié, puis viola sa propre soeur. Lors de cet acte à la fois ignoble et incestueux, Jyroel expulsa d'un coup tout l'amour qu'il cachait en lui pour Sybil. Il devint de plus en plus violent et tua Sybil par la force de l'acte : il venait de perdre sa soeur !

Le lendemain, toute la population prit connaissance de l'horrifiante nouvelle: "On a retrouvé la soeur du chef, ainsi que son mari, morts dans leur chambre". Comme le veut la tradition, Jyroel fit une oraison en mémoire de ce jeune couple. À mesure qu'il prononçait son discoure, Jyroel changeait physiquement ! Ses yeux cessèrent de luire, tel que le font les yeux des Elfes purs : Il venait de perdre son immortalité ! Tout les Elfes comprirent que leur chef n'était pas sans liens avec ce double homicide.

Jyroel, qui ne remarquait pas les réactions de dégoûts de son peuple, se vit expulsé de sa propre communauté. Il se retrouva tout seul, dans les forets hostiles de Jihmdor : il venait de perdre son pouvoir ! Jyroel erra dans la forêt. Il erra jusqu'à en perdre haleine. Puis, à bout de souffle, il se retrouva pris au piège par une horde maléfique tenue par un invocateur.

Cet invocateur menaça de mort Jyroel de se joindre à lui pour semer la terreur dans le coeur des honnêtes gens. Jyroel, effrayé par son enveloppe mortelle toute juste récente, accepta de vendre son âme à cet invocateur : il venait de perdre sa propre conscience !

La horde maléfique et Jyroel dévastèrent plusieurs villages, puis vint le moment où ils croisèrent la route du village de l'ancienne communauté dont Jyroel était le chef. Ils tuèrent tous les hommes, les femmes et tous les enfants du village. Pendant cet assaut, Jyroel changea encore physiquement. Il devint noir comme les ténèbres : il venait de perdre ce qui restait de bon en lui !

Depuis ces jours tristes, Jyroel est toujours soumis aux abominables caprices de l'invocateur. Depuis ce jour, Jyroel n'est plus.

Cette histoire n'a rien de tragique. Les gens qui ne sont jamais confrontés à des obstacles finissent toujours par tomber au plus bas lorsque se présente la moindre difficulté.
Dans les plaines de Lordamd vivait un berger simple et sans richesses. Il n'avait pour simple compagnie et occupation qu'un troupeau de moutons. Lors d'une journée ensoleillée, il leur faisait brouter l'herbe d'un prés verdoyant.

Un soldat d'un château voisin arriva et déclara que l'herbe que broutait ses moutons appartenait au Seigneur Aeron. Et que selon la loi instaurée par le Seigneur Aeron, tout berger dont un mouton aurait brouté l'herbe d'un prés appartenant au Seigneur Aeron devra être jugé.

Le pauvre berger ne sembla pas comprendre. Il fut obligé d'abandonner temporairement son troupeau et se fit traîner par le soldat jusqu'au château du Seigneur Aeron et jusque devant Aeron en personne, entouré de sa cours.

Aeron demanda quelle était la faute commise par ce pauvre berger. Le soldat résuma brièvement les faits et le Seigneurs condamna le berger à demeurer au cachot jusqu'à sa mort. Le pauvre berger ne sembla pas comprendre.

Soudain, un bruit de tremblement se fit retentir. Le bruit se rapprochait et tout le monde, sauf le berger, paniquaient. Des démons défoncèrent les murs, envahirent le château et massacrèrent en un rien de temps tout ses habitants. Seul restait le berger, toujours immobile.

Dès que l'assaut fut fini, les Démons se transformèrent en moutons. Le berger reparti tranquillement dans les prés verdoyant d'où il venait.

Dans les plaines de Lordamd vivait un berger simple et sans richesses...
Il y a fort longtemps, un jeune Elfe de la nuit nommé Loarman apprit une histoire étrange.

L'histoire du chasseur de Lunes contait les aventures d'un chasseur qui se brûlait de passion ardente pour les Lunes. Il les récoltaient toutes dans un sac magique et elle lui procurait des pouvoirs étonnants, une richesse infinie et l'amour tant espéré...

Loarman fut tellement émerveillé par ce conte qu'il décida de devenir chasseur de Lunes ! Il prit son arc et ses flèches, son filet, un grand sac et partit en pleine nuit affronter la pâleur lumineuse des Lunes.

Il se cacha tout d'abord derrière un buisson, sur le sommet d'une vertigineuse colline. Puis il décocha une flèche rapide et silencieuse en direction de la première Lune qu'il vit. Il atteint sa cible avec succès. Stupeur ! La Lune ne sembla pas blessée pour autant ! Il décida alors de prendre sa proie au piège dans son filet. Mais même en lançant son filet à deux mains, il n'arrivait pas à le lancer suffisamment haut...

Voyant que la Lune ne semblait pas s'effrayer des attaques qu'elle subissait, Loarman sortit de sa cachette et partie chercher une échelle. Il monta sur l'échelle, tenue en équilibre à la verticale et tenta de nouveau à prendre la Lune dans ses filets. L'échec fut complet quand Loarman perdit l'équilibre de son échelle et retomba sur le sol...

Il employa d'autres techniques de chasse, mais aucune ne se montrèrent efficaces... La Lune ne bougea même pas de son séant...

Loarman eut pourtant une idée intéressante : il noua une corde à l'une de ses flèches et la tira d'un coup d'arbalète. Avec la force du tir, la flèche se planta fermement dans la Lune. Loarman lâcha son arbalète, attacha la corde à un arbre et grimpa jusque sur la Lune !

Une fois sur celle-ci, il tenta de trouver un moyen pour mettre cette énorme sphère dans son sac... Mais vint un moment où la Lune se mit à bouger ! Le mouvement de la Lune dévia le pâle éclairage qu'elle produisait, déformant les ombres au sol. La corde se trouva trop tendue et la flèche si bien encrée soit-elle dans la Lune se détacha, laissant Loarman sans aucun moyen de redescendre sur Terre...
Dans les plaines du Komidor, un vers se sentant enhardi sort admirer le soleil. Il se fait malheureusement mangé par un hippogryphe.

L'hippogryphe se fait capturé par une Chasseresse afin d'être montée en temps de guerre.

Justement, une guerre éclate entre des Orcs et les Elfes... L'hippogryphe se fait canardé avec sa cavalière par une horde de Trolls. Ils tombent à terre et se font dévorés par un énorme kodo.

Ce kodo gagne de la force et entre dans une fureur telle qu'il décime à lui seul un bataillon complet de chasseresses. Mais vient le moment où le kodo faiblit et se fait empalé par une Ballista elfe.

La guerre est finie et le champ de bataille est jonché de cadavres elfes et gobelinoïdes...

Des Gnolls charognards et des corbeaux viennent se remplir la panse de ce joyeux festin qui les attend !

Un gnoll à lui tout seul dévore le kodo. Puis, pour digérer, il part faire un tour dans une jungle proche... Malheur à lui, il se fait prendre au piège par un basilique et se fait changer en pierre.

Le basilique s'en va. Un groupe d'humains explorateurs voient cette étrange statue de gnoll. Pensant aux vestiges d'une ancienne civilisation disparue, il se débrouillent pour transporter cette statue dans le village le plus proche afin de faire état d'une découverte inouïe sur une très ancienne civilisation.

Il traînent cette statue en direction de leur capitale, jusque dans les forêts d'Elwynn, où ils se font attaqués par deux voleurs. Les explorateurs s'enfuient, laissant leur découverte aux mains des voleurs. Mais trouvant la statue trop lourde pour eux, les deux voleurs la laissent traîner dans la forêt.

Des jours et des nuits passent quand un petit groupe de kobolds découvrent cette énorme pierre magnifiquement travaillée. Ils veulent l'emmener avec eux et se chargent de la déplacer jusqu'à leur village.

Soudain, la statue se met à bouger ! La malédiction que le gnoll avait subit venait de prendre fin ! Il était heureux d'être enfin libre ! Les kobolds, déçus de ne plus avoir leur magnifique statue s'acharnent sur le gnoll et le tuent.

La carcasse du gnoll gisait sur le sol. Les kobolds s'en vont. Personne ne passe. Un corbeau solitaire passe près du gnoll et se nourrit de sa chair. Puis il reprends son envol vers l'Ouest.

Le ciel est bien bleu, le soleil tape. Le corbeau se prend subitement une flèche dans son aile gauche et tombe au sol dans des fourrés. Un troll qui venait de tirer la flèche recherche l'oiseau. Il ne le trouve pas.

Content d'être passé inaperçu, le corbeau meurt de sa blessure. Il est bien caché et personne ne le trouve jamais. Son corps se décompose et il nourrit les racines du fourré où il avait atterrit.

Il nourrit aussi un vers de terre qui passait par là. Se sentant enhardi, le vers de terre sort admirer le soleil. Il se fait malheureusement mangé par un hippogryphe...

Tout, dans la vie et ailleurs, est une chanson en boucle. Vous en changerez certainement les paroles, mais la même mélodie subsistera pour l'éternité...
Dans les forêts qui jouxtent les royaumes humains, vivaient paisiblement un Centaure. Un jour en se baladant, il croisa la route d'un chevalier bien curieux.

- Holà, jeune chevalier imprudent ! Sais-tu qu'il est dangereux pour un petit Homme de ta trempe de se déplacer sans sa noble monture ? Disait le Centaure au Chevalier.

- Je le sais ! Bien ridicule est le Chevalier sans son destrier ! Lui répondit-il.

Le Centaure prit un air étonné et répliqua:

- Je te parles de danger et tu viens m'agacer avec tes valeurs humaines de dignités ? !

- Alors peut-être peux-tu m'aider Centaure ?

- Qu'attends-tu de moi ?

- Il n'y a aucun chevaux à cent foulées à la ronde. Puisses-tu m'honorer en te chevauchant ?

- Jamais Chevalier ne me déshonorera de cette façon !

- Alors pourquoi me rabâches-tu mes valeurs de dignités quand les tiennes aussi ne se fondent que sur valeurs d'absurdités ? Tu es mi-humain mi-cheval. Tu es donc fait pour penser et être monté !

- Mais je suis plus humain que cheval ! Déclara le Centaure en se mettant en position de défense !

S'ensuivit une bagarre étrange où un chevalier tente maladroitement de sauter sur le dos d'un Centaure...Le Chevalier ne trouva pas de dos, mais deux fer à cheval bien décochés en pleine figure.

Il ne renonça pas pour autant et reparti à l'assaut du Centaure qui lui, se débattait comme il pouvait ! En tentant une nouvelle fois de démontrer la puissance de ses pattes arrières, le Centaure manqua de peu le Chevalier. Celui-ci en profita juste après pour sauter sur le dos du Centaure... Pour enfin le chevaucher !

Le Chevalier dû subir un rodéo infernal, avant de retomber sur le sol...

Cet affrontement sordide dura toute la journée. Et à la nuit tombée, les deux adversaires étaient essoufflés. Ils se mirent d'accord pour faire une trêve le temps de se reposer.

Durant la nuit, un Ogre qui passait par là vit les deux compères en train de dormir. Étant grand farceur, il leur coupa leurs jambes durant leur sommeil, et partit avec dans sa tanière afin d'en préparer son petit déjeuner.

Le lendemain à l'aube, nos deux lascars se réveillèrent et se rendirent compte avec horreur que leurs jambes n'étaient plus là ! Le Centaure dégoûté disait :

- Et voilà qu'à causes de nos différentes valeurs, nous avons, tous deux, perdu le moyen de les retrouver un jour...

L'Ogre n'a aucune valeur ni morale. Il peut donc tout se permettre. Ceux qui n'ont aucune loi n'ont aucune limite et l'emporteront toujours sur ceux qui en ont...
Les golems sont des chimères conçus par manipulation de la magie par des élémentalistes expérimentés. Les golems suivent toujours leur maître et meurent si meurent leur créateur...

Pourtant, un seul golem n'avait pas de maître. Il était libre. Libre de vivre. Libre de sentir les fleurs et de cueillir des fruits. Mais il était triste.

Confronté à toutes les possibilités de la liberté de la vie, il était perdu. Triste de ne pas avoir de maître !
Il rencontra beaucoup de créatures et leur proposa d'être leur serviteur. Mais, voyant arrivé ce golem aux allures de féroce destructeur, toutes les créatures détalèrent.

Ce pauvre golem désespérait de ne jamais trouver un maître. Il croisa un jour la route d'un Lutin.

- Bonjour, fit joyeusement le Lutin, je me nomme Zillar Lutin du savoir sur la Vie ! Que puis-je faire pour te servir ?

Le golem étais intrigué. Pour une fois, il croisait la route d'une personne qui n'avait pas peur de lui, mais en plus c'était cette personne qui lui proposait ses services !

- J'ai peur et ne comprend pas pourquoi ! Dis le golem. Les Autres comme moi ont un maître. Mais moi, malheureusement, je n'ai personne sur qui me poser !

- Ne voit pas cela comme un malheur ! Tu as la chance d'être libre de tes mouvements ! Profites-en ! Voles de tes propres ailes plutôt que de quémander un maître !

Puis le Lutin disparu dans un éclat de fumée !

Le golem réfléchi longtemps sur ce qu'avait dit le Lutin. Puis une idée vint éclairer son esprit désorienté ! Il se mit à courir, il sauta du bord d'une falaise et agita ses bras. Il ne vola pas. Il tomba vingt mètres plus bas et mourut dans sa chute.

Près du corps décomposé du golem, le Lutin réapparu comme il avait disparu et dit:

- Hélas pour toi mon cher ami. Dans ce monde sans pitié,nulle place pour les faibles qui se sentent perdu !

La morale de ce conte ? La loi du plus fort n'est pas à prendre au premier degré...
Il y a longtemps dans les forêts d'Ashenval, un mage elfe qui s'y promenait innocemment découvrit une clairière enfermant un livre ouvert, posé sur un rocher. Ne pouvant contenir sa curiosité, il partit lire le manuscrit et se rendit compte que celui-ci permettait d'invoquer l'esprit de la déesse Amura. La déesse de l'amour et des sentiments purs.

En tant que mage, il se devait d'entrer au moins une fois en contact avec la déesse. Il le fit. Dès que la déesse lui apparut, il se sentit envahi par son affection. C'était tout simplement inimaginable de se sentir aussi bien. Le mage semblait être devenu quelqu'un qui avait de l'importance pour une autre vie que la sienne. Il se sentait enfin vraiment utile et aimé, sentant courir dans ses veines tout le besoin que la déesse éprouvait de combler avec lui. Avec lui seul.

Rentrant chez lui, il n'arrêta pas d'y penser et d'y repenser toute la nuit... Le mage avait tenu le secret sur la déesse qu'il avait découvert et dont personne ne connaissait l'existence. Le lendemain, il y retourna et resta en contact avec la déesse toute la journée durant. Tout cela pendant plusieurs jours, plusieurs siècles...

Jusqu'à ce que le jeune mage devint le vieil elfe que devient tous elfes... Il ne lui restait plus que quelques heures à vivre, et il désirait passer ces dernières instants avec sa déesse bien-aimée. Le vieux mage demanda à Amura se qu'elle ferait une fois qu'ils seraient séparés par la mort. Elle répondit qu'elle continuerait à donner de l'amour à tous les êtres vivants de cette planète tel qu'elle l'avait toujours fait avec le vieux mage. Et tel qu'elle le faisait depuis toujours, même avant d'avoir rencontré cet invocateur. Son influence continuerait à envahir d'amour le coeur de milliers d'êtres...

Le vieil elfe réalisa que son sentiment d'être unique et de combler la déesse n'était qu'une illusion. Fou de rage d'apprendre à la fin de sa vie qu'il n'était pas unique au monde, il prit le manuscrit d'invocation d'Amura et le brûla. Il mourut juste après, emportant le secret de la déesse avec lui.

Depuis ce jour, l'amour tel qu'on le définit n'existe plus qu'en roman. Dans la réalité, il est devenu flou et indéfinissable. Cela dit, depuis ce jour on n'arrive pas à mieux le décrire qu'en utilisant le terme de jalousie...

Notes de Leonic : De vieilles légendes elfes parlaient de livres ouverts dans des clairières inconnues. Ces livres étaient censés délivrer sur toute la planète des sentiments et un état d'esprit. Fablenoire fait ici allusion au livre délivrant le sentiment de l'amour et en sous-entendant qu'un changement à, selon lui, eu lieu...
Notes de Leonic : À l'époque de Fablenoire, ces deux textes ont été publiés à des époques bien éloignées l'une de l'autre afin qu'au premier abord, personne ne soupçonne leur lien. Fablenoire les voulait intriguant, dérangeant...Ce n'est que bien plus tard que des historiens firent le rapprochement entre ces deux textes. Les voici donc ici, regroupés.



Tyriel sans ombres

Il cherche. Il la recherche, son ombre... Dans les fourrés, dans les grottes, sur la cime des montagnes... Il ne la retrouve pas. Elle était une partie de lui. Une partie de son être.

Son ombre, Tyriel l'avait perdu suite à un sortilège. Pour comprendre, il faut remonter dans le temps: Une jeune femme douée de la sorcellerie était tombée amoureuse de cet elfe aux allures de guerrier intrépide. Mais lui, ne flattait que son ego. Il ne la voyait pas. La jeune femme souffrit longtemps du caractère narcissique de Tyriel. Elle en devint même presque folle, jalouse de l'amour propre que Tyriel se portait à lui même... Alors elle lui jeta un sort et au cours d'une bataille, l'ombre de Tyriel se détacha de son corps.

Depuis ce jour, Tyriel recherche son ombre; Il se recherche lui même. Dans les fourrés, dans les grottes, sur la cime des montagnes... Il ne la retrouvera jamais...


L'ombre de Tyriel

Elle se sent seule. Perdue sans Tyriel... Elle veut se sentir accrochée à lui. Sentir sa chaleur, sentir le poids de ses pieds... Elle veut copier ses moindres faits et gestes...

Mais là où elle est, elle ne pourra plus jamais se fondre à lui. Elle est perdue dans les ténèbres. Dans une boîte solidement fermée, dans un coffre scellé, au fond d'un océan. La vieille folle aura bien fait son travail! Le sortilège n'est pas prêt de se rompre...


Notes de Leonic : La remarque presque troublante que l'on pourrait faire est que lorsque qu'on lit ces deux textes l'un après l'autre ( en sachant qu'ils sont ici regroupés ), la sensation que l'on est sensé éprouvé est bien plus forte car on a l'impression que Tyriel et son ombre se sont ratés de peu! Peut être qu'en réunissant ces deux contes, Tyriel et son ombre se sont enfin retrouvés... !
À la cour du Roi, un paladin en désaccord avec son seigneur quitte l'Alliance en promettant de mieux servir le peuple. Le Roi, voyant que ses menaces n'effrayaient pas le paladins, lui demande: "Mais quel est ton point faible, paladin?"

Des brigands brûlent la grange appartenant à de braves paysans. Ils sont sur le point d'égorger les enfants quand arrive un noble paladin qui les pourfend de son épée. L'un des brigands à la vie sauve s'enfuit après avoir crié : "Mais quel est ton point faible, paladin?"

Une troupe d'Orcs s'aventurant près d'un village inoffensif s'apprêtent à l'envahir. Au moment de la charge, un paladin se dresse devant eux et stoppent net leur attaque. En épargnant la vie de l'un des Grunts, celui-ci lui lance avant de rejoindre sa tribu: "Mais quel est ton point faible, paladin?"

Le champ de bataille est noirci par les cadavres carbonisés. Des mares de sang stagnent un peu partout, le ciel gronde de nuages gris et une odeur de sang vous griffe au visage... La légion ardente avance à grand coup de tonnerre sur les héros! Se dresse devant eux un paladin. Les démons tentèrent
de le foudroyer de leur regard, de le faire éclater sous leurs cris stridents, de le noyer dans une vague de sang, de l'écrabouiller de leur doigts, rien à faire. Le paladin les décapita tous sauf un. Le survivant demanda intrigué: "Mais quel est ton point faible, paladin?"

Le paladin fini par achever le dernier démon. En rentrant se reposer dans une auberge, notre héros s'étend sur son lit et somnole. Une araignée qui rampait au plafond tombe sur le visage de notre paladin. Malheureusement pour lui, il a les araignées en horreur. Le paladin meurt d'une crise cardiaque...
Dans d'anciennes contrées elfiques était bâtie une école de mage. Un jeune Elfe du nom d'Igomal y apprenait les talents des druides corbeau. Pour quelles raisons ? Personne ne le savait. Mais le jeune Igomal, qui comme ceux de son âge protestaient contre les lois de sa société, avait le désir de se libérer des contraintes de la vie en société.

Quand ses talents de mage arrivèrent à maturité, il n'attendit pas un instant et se métamorphosa en corbeau. Puis il s'envola. Il s'envola loin de son école de magie. Il s'envola loin des autres Elfes. Il s'envola loin de sa splendide cité, Abandohibara. Il s'envola loin de sa civilisation. Il s'envola toujours plus loin, curieux de savoir ce qu'il pouvait y avoir derrière les prochaines montagnes...

Le paysage vu des cieux était tout simplement magnifique. Il s'envola toujours plus loin, toujours plus haut.

Puis arriva un moment où il se senti fatiguer. Il décida alors de planer un court instant, ce qui le fit descendre en dessous du niveau des nuages. Le paysage était exotique, une jungle tropicale très certainement.

Puis sans avoir pu réagir, un flèche qu'il venait d'entendre siffler vient lui transpercer son corps d'oiseau. Il chuta en vrille, suivi de plusieurs de ses propres plumes qui s'était détachées sous le choc de la flèche.

Maintenant au sol, il se fait ramasser par un Troll, son arc à l'épaule. Content de sa prise, il emmène sa capture chez lui, il pourra nourrir les siens...

La morale de ce conte pourrait être que la liberté vous donne le choix d'éviter ou non le danger. Ce qui n'est pas le cas, ou tout du moins le but, de la vie en société. Bref, la liberté peut être dangereuse.
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