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Le chaos en Azeroth

Par Urgash

Chapitre 1 : Protagoniste

Chapitre II : Le héraut des dieux

Des semaines, des mois que l'Alliance tente de reprendre vainement la forteresse du joug d'hiver à la Horde, certes les aventuriers de l'Alliance sont solides, robustes et intelligents, mais ils étaient trop peu nombreux, quand à la Horde, hé bien malgré sa désorganisation évidente et son manque de stratégie, le nombre suffisait à faire sonner la retraite des troupes de l'Alliance, et la Horde profitait à nouveau des richesses du joug, tandis que l'Alliance gèle sur place à chaque défaite.

Parmi ces aventuriers de l'Alliance, il y a une Draeneï, une féroce guerrière, dont la sauvagerie n'a d'égal que sa ténacité, elle a pour nom Valkia « La sanglante », elle doit son surnom à son goût immodéré pour le sang peu importe d'où il vient.

Cela fait bien des années que l'Alliance a officiellement quitté le Norfendre pour aller en Pandarie, même si une petite force est restée pour surveiller les activités du fléau, des vrykuls et des nérubiens, sans compter les vols draconiques, où il est toujours de bon augure d'avoir des émissaires.

Toutefois le continent n'est pas abandonné pour autant, il sert a la fois de colonie, de champ de bataille et de terrain d'entraînement gigantesque, où les jeunes aventuriers font leur premières armes, où ils apprennent à ne faire confiance qu'à eux-même, et Valkia fait partie de ceux-là.

Certes Valkia est une vétérante notoire comme beaucoup d'aventuriers, mais ces même aventuriers, une fois qu'ils pensaient avoir tout accompli, se mettait a la rue de Hurlevent, la gueule dans le caniveau et ne faisant plus rien de leurs journées.

Valkia ne voulait pas cela, elle se battait jour après jour pour pouvoir reprendre des points stratégiques d'une extrême importance tenue par la Horde, et quand on lui demandait pourquoi elle faisait cela, elle répondait : « Pourquoi pas ? », sa véritable raison est qu'elle est une guerrière née, la vie de famille n'est pas pour elle, ho bien sûr elle a un mari et deux enfants qui l'attendent sur Draenor, mais elle préfère la douce musique d'un champ de bataille, la douce harmonie des cris des mourants, et sa lance et son bouclier sont ses deux amants.

En attendant, l'Alliance a monté un campement, enfin au vu de leurs défaites répétées, le camp est toujours monté, le feu misérable semble presque se geler lui-même, s'il y a bien une chose qui n'a pas changé ici, c'est la température, et ce malgré le cataclysme.

Dans ce campement beaucoup d'humains bien sûr, mais aussi des nains, des gnomes, des elfes, quelques draenei, et deux ou trois Worgens, les petits nouveaux dans l'Alliance, et sur ce champ de bataille, ils font partie de « la famille », une famille comme il ne s'en forme que sur les champs de bataille, entre frères d'armes...et survivants.

Les soldats de l'Alliance ne sont pas amers par rapport à leurs défaites...ils ont l'habitude, alors ils en rient en essayant de se réchauffer, beaucoup sont partis pour rentrer chez eux, trop vieux, ou trop las de ces défaites, ils sont rentrer chez eux, dans leurs familles ou mutés vers des endroits plus tranquilles.

Valkia, n'est pas au service de l'armée de l'Alliance, elle fait ses propres choix sur le champ de bataille, même s'ils perdent très souvent, elle est crainte par les guerriers du joug d'hiver, nul n'ose l'approcher, alors c'est elle qui vient à eux, et le blanc de la neige fait place au rouge carmin du sang, et elle aime ça.

Un jour après une énième défaite, Valkia fit griller un lièvre des neiges sur le petit feu, un jeune humain de l'Alliance arriva alors au campement, Valkia le reconnaît, c'est le porteur de courrier, celui qui donne des nouvelles, des bonnes comme des mauvaise, en règle générale elle reçoit des dessins de ses enfants, ou des mots tendres de son homme, et aujourd'hui, le garçon lui tendit une lettre.

« -Salut Valkia, t'as une lettre du haut commandement.
-Tiens, je pensais qu'il nous avait oublié sur ce cailloux gelé.
-T'es dure, depuis qu'ils ont découvert ce nouveau continent, ils ont d'autres problèmes, et puis c'est pas comme si le fléau allait revenir hein ? »

Cela les fit rire tous les deux, elle ouvrit sa lettre du commandement :

« Du haut commandement
à Valkia lae'ther dit « la sanglante »

Madame,

Vous qui vous battez quotidiennement au service de notre cause, le haut commandement a décidé de vous donner une permission pour voir votre famille, si vous le souhaitez, cette permission sera à vie. »

Des bureaucrates, Valkia reconnaît cette façon de parler par écrit entre milles, c'est ça qui freine l'Alliance, la bureaucratie militaire, si on pouvait combattre la Horde avec des gratte-papiers, ça se saurait.
Enfin, elle rassembla ses affaires, fit ses au revoir habituels au camp et partit vers Dalaran, c'est plus rapide pour aller à Draenor.....


----------Quelque part dans le néant-----------

Le royaume du chaos est en effervescence, enfin plus que d'habitude, guerres, maladie, trahisons et excès sont à leur apogée, et pourtant....
Pourtant les dieux du chaos ne sont pas satisfaits,Khorne le dieu du sang veut plus de batailles, Nurgle le dieu des maladies et de la vie veut continuer à créer des maladies de plus en plus virulentes, Tzeentch et Slaanesh, veulent voir d'autres mondes, où ils pourraient exercer leurs arts respectifs, le mensonge et les plaisirs interdits, ils décidèrent donc de se réunir autour de la table du jeu divin, le seul endroit constant du royaume du chaos, et ils parlèrent...à leur façon.

Khorne, le dieu du sang et des batailles, s'exprime par grognement et hurlement de rage et de colére.

Nurgle, le dieu de la peste, des maladie et de l'entropie parle chaleureusement voire paternellement.

Tzeentch parle, ça oui, mais tout ce qu'il dit transpire le mensonge, et tout ira dans son sens dans un de ses nombreux complots.

Slaanesh est enjôleur, d'une beauté androgyne, et tout ceux qui le regarde se retrouve désarmé par sa beauté, à la table du jeu divin, il ne parle que très rarement.

Ces quatre dieux se haïssent mutuellement, mais pour cette fois, ils sont tous d'accord : il veulent conquérir un nouveau monde, dans une nouvelle dimension, et ils cherchèrent, pendant des secondes...ou des siècles, le temps n'a pas de prise sur le royaume du chaos, enfin Tzeentch, le grand architecte sembla trouver un monde parfait, où il n'y a que la guerre, l'espoir, le désespoir et la corruption, ce monde porte un nom : Azeroth...

Les dieux du chaos se concertèrent, ils ne pouvaient pas conquérir un monde avec seulement leurs démons, il leur fallait un être puissant, capable de soutenir leurs épreuves, leurs pouvoirs mutagènes, un meneur de guerriers, il leur fallait un élu, leur champion sur Azeroth, quelqu'un qui serait prêts à les vénérer et à vendre son âme à leurs services, qui se donnerait entièrement à eux. Il y avait beaucoup d'êtres amers, prêt a faire n'importe quoi pour arriver à leurs fins, mais à chaque fois, les dieux du chaos trouvaient un petit quelque chose, qui rejetait ces candidats, trop fervents envers leur religion, trop honorable, trop faible, ce n'était pas les tares qui manquaient.

Mais tout vient à point à qui sait attendre, et Tzeentch, le dieu de la magie, repéra bientôt la candidate idéale à mettre à l'épreuve,...

Sur un continent gelé au nord d'Azeroth, se déplaçant vers une grande source de magie, une femme à peau bleue, de long cheveux blanc, des cornes et des sabots, rompue à l'art de la guerre, assez solide peut-être, pour pouvoir résister un moment à leurs tentations avant de se briser.

Les autres dieux l'avaient vue aussi, et Slaanesh aurait bien voulu « s'amuser » avec elle, Khorne, lui, voulait l'éprouver au combat, de son coté Nurgle commençait déjà à la traiter comme sa fille et Tzeentch, voulait l'initier à l'art du complot et de la magie.

Il en sera donc ainsi, cette femme sera l'élue des dieux noirs, la maîtresse de la fin des temps, tous étaient d'accord. Ils invoquèrent donc leur messager favori, et une petite silhouette rabougrie et déformée apparu au milieu de la table divine, se tenant péniblement à un vieux bâton noueux. Khorne se pencha sur l'envoyé du chaos et parla avec colère :

«-Sudobaal !!! L'heure est venue de conquérir à nouveau ! Un être a été trouvé pour nous servir d'élu, trouve-la et convainc-la, nous avons-dit !! »

Le nommé Sudobaal s'inclina et disparu aussitôt, et les dieux du chaos attendirent, observant à travers les yeux de leur envoyé...

---------En Azeroth, à Dalaran---------

Valkia, volait sur le dos d'un griffon de l'Alliance. Elle admirait le paysage. Il fut un temps où le Norfendre ne connaissait pas la paix, et même récemment il avait été très agité à cause de l'émergence des dieux très anciens et d'Aile-de-mort.

Mis à part quelques incursions sporadiques du fléau, et les raids des vrykuls, le continent glacé était calme comme la mort dont c'était le domaine.Le Joug d'Hiver n'étant pas loin de Dalaran, ce fut assez rapide d'arriver à destination.

Dalaran était presque déserte, hormis quelques jeunes aventuriers, des commandeurs notables,... Dalaran était, à l'époque du Roi-Liche, le quartier général de la Horde et de l'Alliance, aujourd'hui c'était une école pour les mages et les autres aventuriers. Valkia se rendit au bâtiment où résidaient les émissaires de l'Alliance, dans le but d'emprunter un portail pour un aller simple vers Hurlevent et ensuite la Porte des Ténèbres pour enfin arriver à Draenor.Lorsqu'elle y arriva, il n'y avait cependant aucun portail d'ouvert, et les quelques mages qui se trouvaient là paraissaient plus qu'étonnés de ce qui se passait.

D'après ce que Valkia comprit, les mages lui ayant expliqué, les portail s'étaient évanouis, purement et simplement. Rien n'avait prédit une telle chose, et Valkia décida de patienter et de visiter Dalaran, pourquoi pas ramener un petit cadeau à ses enfants, acheté avec sa solde.

Dans les rues de Dalaran, il y avait les clochards, ceux qui vivaient en dessous de la cité, les gens de l'ombre, et certain d'entre eux...prêchaient, il prêchaient la fin des temps, arborant différentes couleurs de vêtements et de marques, ainsi que d'autres attributs, certains étaient en rouge et parlaient avec colère de la fin du monde par les armes, d'autre en vert et couverts de cloques et furoncles qui encourageaient à la joie et la décrépitude, d'autres encore portaient du bleu et baigné d'énergie magique et prêchaient par la tromperie. Enfin d'autres s'adonnaient au coït sur la place publique et ce, dans la folie en répétant que la fin était proche. Il y avait peut-être un lien entre la disparition des portails et ces actes de démence.

Les cadeaux attendront, un appel se faisait entendre un appel que seul les aventuriers et les guerriers pouvaient entendre, celui des ennuis et du sang...Valkia descendit dans les égouts, diverses odeurs écoeurantes embaumaient cet endroit, pas celles d'un égout normal, non il se passait des choses, des chants, des chants sinistres voire blasphématoires pour ceux qui servaient la Lumière.

Valkia était rarement descendue dans les égouts, même lors de la guerre contre le Roi-Liche. Elle ne connaissait absolument pas l'endroit d'où pouvait provenir les chants, elle avança donc lentement son bouclier devant elle et sa lance prête à frapper si quelqu'un tentait de la charger. Plus elle progressait dans la moiteur des égouts et plus les chants devenaient intenses, elle ne pouvait même plus s'entendre respirer. Finalement, elle déboucha dans un tunnel, sombre où elle ne pouvait même pas voir où elle posait les sabots, mais allumer une lumière révélerait sa position et pourrait la mettre en danger.

Elle tourna lentement à un coin des égouts, et elle découvrit alors des dizaines de cultistes, tous arborant des différentes, du rouge, du vert, du bleu, du violet, tous était à genou et récitaient des louanges dans une langue inconnue. Une phrase revenait cependant souvent d'une voix qui provenait d'un être vêtu de noir et courbé comme s'il portait le poids des âges, soutenu par un bâton noueux qui semblait orné d'un visage vivant. On ne voyait pas son visage, ses paroles semblaient surgir du néant, et il répétait encore et encore :

« -Khar aal ghar Khorne ! Nar aal ghar Nurgle ! Slar aal ghar Slaanesh ! Tzar aal ghar Tzeentch ! »

Chacune de ses syllabes était ponctuée d'un sentiment différent, le premier était parlé avec colère et rage, le second était exprimé avec joie et douceur, le troisième était dit comme si le grotesque personnage était au bord de la jouissance, et le dernier comme s'il mentait.

Tous semblaient perdus dans une folie indescriptible, et Valkia savait qu'elle ne pouvait rien contre un tel nombre. Il fallait qu'elle avertisse le Kirin-Tor de ce qui se passait dans leurs propres sous-sols, mais certains cultistes, habillés de violet semblaient avoir d'autres obligations à remplir, et se retirèrent de l'assemblée. Il était une dizaine et passèrent par un conduit non loin de la position de Valkia, qui entreprit de les suivre.Elle devait avoir un maximum de renseignements à présenter au Kirin-Tor, sans quoi ils ne la croiraient pas.

Le plus discrètement possible, Valkia s'engouffra dans le même passage que les cultistes violets. L'être grotesque fit mine de ne pas la voir, et il souriait intérieurement. Tout se passait comme prévu et les serviteurs de Slaanesh avaient fait leur travail : la volonté des dieux noirs sera accomplie.

Valkia était courbée en avant son pavois sur le coté gauche et sa lance baissée. Quelque chose l'attirait irrésistiblement, elle en baissait sa garde, et lorsqu'elle tourna dans un coin pour suivre les cultistes, elle fut surprise de les voir alignés face à elle tenant chacun une dague stylisée. Ils étaient une dizaine et elle était seule, l'issue ne faisait aucun doute, mais Valkia était un guerrier vétéran, elle avait affronté pire qu'une dizaine de cultistes, elle avait même affronté les dieux du nord en personne, elle n'allait donc pas se laisser tuer sans combattre.

Les cultistes étaient incroyablement rapides, faisant des entailles avec leurs dagues sur des points fragilisés de son armure de plates ou sur des parcelles de peau nue. Chaque coup de lance ou de bouclier de Valkia ne semblait pas les affecter normalement, comme s'ils aimaient la douleur infligé par la guerrière... Valkia, elle se démenait comme une diablesse, mais sous les coups reçus et face à la résistance inhabituelle de ses ennemis, elle se vidait peu à peu de son sang, et au final dans son regard tout devenait noir, et elle sombra dans l'inconscience...

Mais la vie de Valkia ne s'arrête pas là, bien au contraire, ce n'est que le commencement.

Les cultistes de Slaanesh amenérent le corps de Valkia devant leur prophète, Sudobaal. Ils la déshabillèrent entièrement, puis l'attachèrent sur une grande étoile de métal à huit branches. Le prophète s'empara ensuite fers à marquer en chantant à nouveau les louanges aux dieux noirs :

« -Khar aal ghar Khorne ! »
Il en prit un qui était plongé dans un chaudron de sang bouillonnant, la marque du dieu du sang, Khorne. C'était une rune-crâne stylisé, et le prophète appliqua le fer sur le bras droit de Valkia, bras avec lequel elle tenait son arme. La peau chanta aussitôt et une odeur de cuir brûlé envahit la pièce.

« -Nar aal ghar Nurgle ! »
Le prophéte reposa le fer dans le chaudron et il en prit un autre fer qui lui marinait dans un chaudron rouillé où stagnait une espèce de soupe verdâtre d'où sortait mouches et asticots. Le fer avait la forme de trois cercle relié entre eux par une étoile à trois branches. Le symbole du dieu de la pestilence. Le prophète l'appliqua sur le ventre de Valkia, endroit où germait la vie sous toutes ses formes.

« -Slar aal ghar Slaanesh ! »
Le troisième fer était un peu plus classique, car il chauffait dans un brasero, mais le symbole était chauffé à blanc.C'était un croissant de lune relié à une pleine lune : le symbole du prince du chaos, seigneur des excès et de la décadence, Slaanesh et en tant que symbole du prince de la chair, Sudobaal appliqua le symbole d'une façon particulière, sur le sein droit de Valkia, la pleine lune sur le téton.

« -Tzar aal ghar Tzeentch ! »
Le brasero où chauffait le quatrième et dernier der, symbole de Tzeentch, le dieu de la magie, du changement et du mensonge, un oeil nimbé de flammes, dégageait des flammes étranges, bleue et roses, où l'on pouvait voir des visages torturés et ricanant.

Sudobaal appliqua le fer autour de l'oeil de valkia, le tison ne brûla pas la chair, mais la chair muta instantanément pour adopter la marque du dieu...

Le rituel terminé, Sudobaal se retourna vers l'assemblée de cultistes, et tous prièrent et chantèrent des louanges aux dieux noirs.

Dans le royaume du chaos, pendant ce temps, les dieux étaient à nouveau tous autour de la table du jeu divin, et une frêle silhouette gisait au milieu.Pour une fois, les dieux étaient contents, ils allaient enfin pouvoir mettre leur nouvelle élue à l'épreuve...
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